Biographie de Théophile Gauthier

Publié le par lestravauxdelaclassede407collegeadriencadet

Après avoir vue la nouvelle réaliste, nous avons étudier une nouvelle fantastique, La Cafetière de Théophile Gautier. Voilà la biographie de cet auteur.

 

 

Théophile Gautier né a Tarbes le 30 août 1811 est mort à Neuilly-Sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français.

 

Il fait connaissance du futur Nerval au collège et s'interesse très jeune à la poésie. En 1829 il rencontre Victor Hugo qu'il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la bataille d'Hernanie, le 25 février 1830. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France.

 

Il publie en 1831-1832 ses premières poésies qui passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Le roman de la momie, 1858).

 

En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'arts au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Emile de Girardin .

Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). En mai 1845, il accomplit un grand voyage au-delà des Pyrénées dont il rapporte un carnet d'impressions (Voyage en Espagne) et de nouveaux poèmes (España, 1845). D'autres voyages en Algérie, en Italie, en Grèce, en Égypte, nourriront aussi diverses publications.

 

En 1852, paraît Emaux et Camée , recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école :  Baudelaire dédie Les Fleures du mal au « poète impeccable » et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernier pèce de Émaux et Camées, édition de 1872).









Il continue à publier des articles ou des poèmes mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le capitaine Fracasse (1863). Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde et fréquente les salons littéraires du Second empire mais aussi le milieu de l'art, s’intéressant aux musiciens (il écrit sur Berlioz, Gounod, Wagner... et élabore le livret du ballet Giselle) comme aux peintres (Eugène Delacroix, Édouard Manet, Gustave Doré... ).

Il meurt en 1872 laissant l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue.

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